Par les fenêtres de la télévision, des médias
le malheur du monde se déverse sous mon toit.
Les attentats qui ont eu lieu à Paris Vendredi soir,
captent nos émotions,
nous mettent devant l’horreur et l’absurde.
Les mots nous manquent.
Dans cet effroi et accablement,
nous demandons de pouvoir prier,
de porter devant Dieu les victimes,
toutes celles et ceux qui en prennent soin.
De porter devant Dieu les hommes et femmes des services publics
qui sont mobilisés et les responsables de notre pays.
Nous prions pour que la violence recule
chez ceux qui sont aveuglés par des fantasmes de pureté radicale.
Nous demandons de pouvoir offrir
notre écoute et notre parole
dans nos relations, notre temps,
dans nos réunions et nos lieux de culte.
De pouvoir faire place à la parole
et aux silences échangés.
De pouvoir accueillir et partager
les mots, les soupirs et les sanglots,
les pourquoi, les colères.
Nous demandons de pouvoir cultiver la solidarité et la fraternité
si fragiles et précieuses, qui nous sont confiés.
Nous remettons le temps présent et à venir
et toute chose au Dieu vivant,
qui en Jésus-Christ nous rejoint et accompagne
dans nos détresses et dans nos espoirs. Amen